Dans son excellent billet Browse vs Search: Which Deserves to Go? Bruce Tognazzini outre une grande disparité entre les ingénieurs et les utilisateurs de systèmes, il expose plusieurs aspects, ou suppositions comme il les appels, à considérer lors de la sélection du mode de recherche d'information à préconiser. Les voici: (traduction libre)
- La recherche est plus facile que la navigation pour les usagers
- Le nombre d'items de l'ensemble est volumineux
- Une méthode est clairement plus efficace que l'autre
Dans la présentation de Jyri Engeström, , avec la diapositive 59, Jyri va encore plus loin. Mon interprétation de ce diagramme est qu'au-delà d'un volume d'information important, il y a la sure abondance et la duplication d'information et de point de vue. Lorsqu'on atteint se stade la boite recherche ne suffit pas à départager le "vrai" du "faux" et pertinent selon notre vision du monde, dans un laps de temps raisonnable. C'est là ou la collaboration embarque... on se partage le travail entre "amis" virtuels. Notre "amitié" est un gage de confiance et de crédibilité alors on bâtit notre recherche sur la fondation des "recherches" de nos "amis". Celles-ci sont utilisées comme filtre pour diminuer le nombre d'entrées dans le corpus, disons "pertinent". Ensemble, nos amis et nous, travaillons à bâtir une interprétation du monde qui nous convient.
Donc l'efficacité des moyens de trouver l'information n'a pas été surpassé par le nouveaux moyens, il y a seulement des nouveaux outils pour mieux répondre à de nouveaux contextes.
J'imagine qu'on pourrait dire que Tod utilise un sophisme avec sa question "Browse vs. Search: Which Deserves to Go?" car c'est deux choix ne sont pas mutuellement exclusifs! On peut très bien utiliser l'un ou l'autre, voir les deux, selon la situation.
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